jeudi 30 juin 2011

La Bomba de Tiempo

Tous les lundis soirs à Buenos Aires, on peut assister à un spectacle de percussion, appelé: "la Bomba de Tiempo".
Ainsi, le lundi 11 avril, on s'est rendu au centre culturel du Konex dans le quartier de Balvanera, plus précisement dans la zone d'Abasto (on vous en avait déjà parlé, au mois de janvier, Cora y avait été avec des amis, pour une soirée plage). C'est à cet endroit que tous les lundis en soirée la prestation a lieu.
Ce soir-là on a quitté la maison en début de soirée pour arriver sur les lieux vers les 19h30 (on y a été à pied, le Konex ne se trouvant pas si loin que ça de chez nous).
Quand on faisait la queue, on a eu pas mal de proposition de ce qu'ils appelaient des "brownies magiques".  On a bien évidemment refusé, et bien nous en a pris; en effet 3 heures plus tard, à la sortie de la salle, tous les vendeurs ambulants de soit-disant produits magiques se trouvaient plaqués au sol et sous l'étroite surveillance de nombreux policiers.
On rentre dans la salle, on achète un p'tit quelque chose à grignoter, et en attendant que le spectacle commence, il nous est proposé une petite représentation de percussion; en quelque sorte, comme un hors d'oeuvre avant le plat principal.
Le centre culturel Konex

En attendant les choses sérieuses


Peu après, le spectacle commence. Tel une bande de gladiateurs, tout de rouge vêtus, ces musiciens, percussionnistes, sont entrés sur scène. Le spectacle a pu commencer. Et c'est parti pour plus de 2h et demi de spectacle. Contrairement à ce qu'on a pu voir et entendre auparavant dans la soirée, là, il s'agit de quelque chose de très bien organisé, avec des micros de partout, ce qui a pour effet  d'accentuer les sensations sonores (d'ailleurs au bout d'un moment, on souffre un peu des oreilles). Les rythmes et la vitesse de la musique aussi ne sont pas les mêmes; maintenant c'est plus impressionnant et plus intense.
Les percussionnistes sont placés en demi-cercle par catégorie d'instruments, et en face d'eux il y a comme un chef d'orchestre, un guideur en sorte.
Nous (le public), nous étions tous debout, comme dans une fosse, et on ressentait parfaitement les vibrations de la musique, et on vibrait tous ensemble.
Comme chaque lundi, à la moitié du concert, il y a l'apparition sur scène d'un artiste invité. Ce lundi là, l'invité était, Maurìcio TIZUMBA (chanteur et percussionniste brésilien). Son entrée sur scène, mais également ses prestations ont mis le feu au Konex. Pour ma part, je ne le connaissais pas, mais je dois avouer que ce fût très intéressant et qu'on était bien dans l'ambiance.



Maurìcio TIZUMBA



Le spectacle continue sur scène, mais aussi dans le public. L'artiste brésilien a bien chauffé la salle (après s'être produit entre une vingtaine et une trentaine de minutes, le temps pour lui d'interpréter 3 ou 4 morceaux). Maintenant, l'ambiance est aussi dans le public. Les gens étaient comme fous, comme survoltés ou sous l'emprise de quelques brownies magiques, me direz-vous.
Le spectacle touche quasiment à sa fin, on est tous chaud dans la salle, on en redemande encore, les musiciens ont été dans l'obligation de revenir sur scène, pour jouer encore.
Dans la foule, comme je vous le disais, c'est de la folie, et en cette fin de spectacle, là, juste à coté de moi, à ma droite, un groupe de personne improvise une sorte de chorégraphie, certes très mal réalisée, mais parfaitement dans l'esprit de la soirée.
Une fois la représentation terminée, pendant qu'on leur faisait un belle ovation, on a eu droit à une haie d'honneur de la part des protagonistes de la troupe. 
A noter, que dans la troupe de la Bomba de Tiempo, il y a un musicien francophone, en la personne du ressortissant du Sénégal, "Cheikh GUEYE", un excellent joueur de djembé. 
Tous, fous et survoltés !!!


Cheikh GUEYE

Une formidable haie d'honneur
Juste après, en quittant la salle, on se retrouve nez à nez avec un panneau intitulé "the end", comme pour nous signifier que c'était bien fini (comme si on ne le savait pas).
C'est fini !!!

On y était !!!
M.L.

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