A la recherche d'un club de badminton

J+10. Nous partons à la recherche d'un club de badminton pour que Miguel puisse faire du sport. Il se renseigne sur internet, et constate que le seul club de badminton présent à Buenos Aires se trouve de l'autre côté de la ville. En fait non. Il n'est pas très loin à vol d'oiseau mais comme les métros ne sont pas reliés entre eux, il faut retourner dans le centre pour pouvoir faire le changement. Nous décidons de nous y rendre, n'ayant pas réussi à les joindre par mail. Le club se trouve dans le quartier de Belgrano, un quartier résidentiel très chic. Mais contrairement à ce à quoi on pourrait s'attendre, il n'y a pas de grandes villas ou d'hôtels particuliers mais plutôt de grands immeubles de luxe d'une quinzaine d'étages tous identiques s'étendant sur des centaines de mètre!!! Malheureusement je n'ai pas pris de photo. Nous croisons même diverses ambassades dont celle de Cuba. Une fois arrivée au club, après une bonne quinzaine de minute de marche, nous sommes accueillis par le gardien qui nous dit que nous ne pouvons pas entrer et que le bureau d'informations est fermé. Il faudra revenir le lendemain si nous voulons voir quelqu'un. Ce club ressemble à un club privé comme on peut en voir dans les séries américaines comme Desperate Housewive où les membres viennent en famille faire du sport et retrouver leurs amis... C'est assez bizarre de retrouver ce genre d'endroit dans une ville comme Buenos Aires même si cela colle tout à fait avec le quartier.

Heureusement nous n'avons pas perdu notre temps car non loin de là se trouve le quartier chinois de Buenos Aires. Nous en profitons pour nous promener dans ce quartier. Dans un jardin non loin de là, un groupe de personnes s'est retrouvé pour danser le tango.

Séance de tango à l'air libre

Nous continuons notre chemin et nous découvrons avec joie le quartier chinois à l'entrée duquel se trouve une belle porte comme à Londres. Nous faisons nos touristes et prenons quelques photos souvenirs. Nous en profitons également pour aller nous approvisionner dans un des supermarchés chinois du quartier pour faire le plein de soupes instantanées pour nos jours de pénurie et nous trouvons enfin (!) du papier aluminium. (Et oui, nous en avions cherché dans notre supermarché mais en vain...)